
Researchers have made a crucial breakthrough in the fight against snake bites. AI has enabled the design of antivenin proteins capable of protecting mice from fatal toxins. This advancement is transforming the development of effective and accessible antivenins.
For the first time, proteins created by AI models, known as binders, have demonstrated their effectiveness on living organisms. These binders neutralize snake toxins by directly binding to them, thereby blocking their destructive effects. This method is distinguished by its precision in the realm of therapeutic discovery.
Under the leadership of Professor David Baker, a Nobel Prize-winning chemist, and Dr. Timothy Jenkins, the researchers have proven the power of AI. In just a few weeks, ultra-effective proteins were designed, reducing a process that would have taken years in the lab. Consequently, this unprecedented efficiency could transform research in various fields such as autoimmune diseases, cancers, and viral infections.
Every year, snake bites cause between 81,000 and 138,000 deaths. Most of these cases occur in rural areas of developing countries. Traditional treatments, based on extracting antibodies from animals, are costly, complex, and poorly accessible. In addition, current antivenins lead to serious side effects and require administration under strict medical supervision.

Unlike traditional methods, the AI-created binders require neither venom extraction nor the use of intermediary animals. Additionally, they are thermally stable, which facilitates their manufacturing and distribution without the need for a cold chain. This advancement reduces costs and simplifies access in regions with limited infrastructure.
A Technology with Multiple Challenges
Despite its promises, this approach must still overcome significant obstacles. Snake venoms contain a vast diversity of complex toxins, making the design of a universal antivenin challenging. Furthermore, the final cost of treatments could limit their adoption in the most affected regions.
Professor Baker and his team rely on AI tools such as AlphaFold2 and ProteinMPNN to design custom proteins. These technologies, already recognized for their applications in biology, allow for treatments tailored to specific populations to be envisioned in just a few months. Researchers are now focused on developing human products, with trials planned in the near future.

Des chercheurs ont franchi une étape cruciale dans la lutte contre les morsures de serpent. L’IA a permis de concevoir des protéines antivenins capables de protéger des souris contre des toxines mortelles. Cette avancée transforme le développement d’antivenins efficaces et accessibles.
Pour la première fois, des protéines créées par des modèles d’IA, appelées liants, ont démontré leur efficacité sur des organismes vivants. Ces liants neutralisent les toxines de serpent en se fixant directement sur elles et bloquent ainsi leur effet destructeur. Cette méthode constitue se distingue par sa précision dans le domaine des découvertes thérapeutiques.
Sous la direction du professeur David Baker, lauréat du prix Nobel de chimie et du Dr Timothy Jenkins, les chercheurs ont prouvé la puissance de l’IA. En quelques semaines seulement, des protéines ultra-efficaces ont été conçues, ce qui réduit un processus qui aurait pris des années en laboratoire. Par conséquent, cette efficacité inédite pourrait transformer la recherche dans divers domaines comme les maladies auto-immunes, les cancers et les infections virales.
Chaque année, les morsures de serpent causent entre 81 000 et 138 000 décès. La majorité de ces cas surviennent dans des zones rurales des pays en développement. Les traitements traditionnels, basés sur l’extraction d’anticorps d’animaux, sont coûteux, complexes et peu accessibles. De plus, les antivenins actuels entraînent des effets secondaires graves et nécessitent une administration sous surveillance médicale stricte.


Contrairement aux méthodes classiques, les liants créés par IA ne nécessitent ni extraction de venin, ni utilisation d’animaux intermédiaires. En plus, ils sont thermiquement stables, ce qui facilite leur fabrication et leur distribution sans chaîne du froid. Cette avancée réduit les coûts et simplifie l’accès dans les régions où les infrastructures sont limitées.
Une technologie aux multiples défis
Malgré ses promesses, cette approche doit encore surmonter des obstacles majeurs. Les venins de serpent contiennent une grande diversité de toxines complexes Cela rend la conception d’un antivenin universel difficile. De plus, le coût final des traitements pourrait limiter leur adoption dans les régions les plus touchées.
Le professeur Baker et son équipe s’appuient sur des outils d’IA comme AlphaFold2 et ProteinMPNN pour concevoir des protéines sur mesure. Ces technologies, déjà reconnues pour leurs applications en biologie, permettent d’envisager des traitements adaptés à des populations spécifiques en seulement quelques mois. Les chercheurs se concentrent désormais sur le développement de produits humains, avec des essais prévus dans un avenir proche.


En somme, cette avancée pourrait résoudre de nombreuses limitations des traitements actuels. Grâce à l’IA, des protéines antivenins de nouvelle génération éliminent les étapes longues et coûteuses. Ces innovations pourraient sauver des milliers de vies chaque année.
Cette percée technologique permet à l’IA de transformer les approches médicales actuelles. En perfectionnant ces traitements, les chercheurs ouvrent la voie à des solutions innovantes pour lutter contre les morsures de serpent et d’autres défis majeurs en santé publique.
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